L’assassin à la pomme verte

couv19032879« J’éprouvais pour Elena une tendre reconnaissance. J’avais toujours voulu tuer quelqu’un. Pour y parvenir, il me manquait simplement de l’avoir rencontrée » songe Craig, fraîchement débarqué des États-Unis comme Elena d’Italie. Tous deux se trouvent pour une semaine au Paradise : un palace, vrai monde en soi, où l’on croise parfois au bar d’étranges clients. Par exemple cet homme de Parme, mari volage et volubile, découvert assassiné au lendemain de leur arrivée. Entre Craig et Elena naît un sentiment obsédant, fait d’agacement et d’attirance, sous l’œil impitoyable du réceptionniste, auquel rien n’échappe. Ou presque.

Dans cette envoûtante et spirituelle fiction à plusieurs voix, chacun prenant à son tour la parole, chacun observant l’autre, épiant son voisin, amour et meurtre tendent à se confondre. En émule d’Agatha Christie et de Marivaux, Christophe Carlier prouve avec maestria que l’accidentel, dans le shaker du grand hôtel, a partie liée avec l’imaginaire. Et qu’un assassin peut être aussi discret que l’homme à chapeau melon de Magritte, au visage dissimulé à jamais derrière une pomme verte.

Mon avis :

Tout d’abord je tiens à remercier Babelio pour cette découverte. En effet, j’ai eu la chance de découvrir ce livre grâce à l’opération du Masse Critique. Je remercie également les éditions Serge Safran pour cet envoi.

J’ai ouvert ce livre en ayant seulement été attirée par la 4ème de couverture, je ne connaissais ni l’auteur, ni le roman.

On découvre ici l’histoire de 3 personnages : Elena, Craig et Sébastien. 3 protagonistes qui vont se croiser pendant une semaine lors de leur séjour dans la Capitale, résidant tous dans le même hôtel : le Paradise.

Chacun dans son rôle : Elena, une italienne en déplacement à Paris pour des raisons professionnelles, Craig, une britannico-américain à Paris pour les mêmes causes qu’Elena et Sébastien un jeune homme employé de l’hôtel. Lors de sa rencontre avec un homme italien d’une quarantaine d’années, Craig va en apprendre beaucoup sur la vie de cet inconnu, Elena qui se trouve dans les parages va désapprouver complètement les confidences de cet inconnu. Mais le mystérieux italien va être retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel le lendemain, de là va naître une enquête et une intrigue entre les personnages.

Ce roman est écrit à plusieurs voix (4 pour être précise), la narration se déroule sur une semaine : du dimanche au dimanche, et chaque jour est décliné par chacun des personnages.

C’est un court roman que j’ai lu d’une traite, j’ai apprécié le style de l’auteur, j’ai aimé l’histoire, chacun ayant ses secrets à dissimuler. J’ai voulu comprendre qui était l’assassin et pourquoi avait-il agit dans ce sens.

Le titre fait référence à un célèbre tableau de Magritte, cela fait évidemment référence à l’identité de l’assassin.

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